Le 13 novembre 2016, le second tour de la présidentielle moldave a désigné vainqueur Igor Dodon (52,2%), chef du Parti des socialistes de la République de Moldavie (PSRM), face à la candidate du parti Action et solidarité, de centre-droit, Maia Sandu (47,8%). Ce scrutin était pour la Moldavie, petit pays d’environ 3 millions d’habitants situé entre la Roumanie et l’Ukraine, le premier du genre depuis une vingtaine d’années, la dernière élection ayant eu lieu en décembre 1996.
Florent Parmentier décrypte dans cet article la personnalité d’Igor Dodon et son orientation politique. En effet si sa carrière politique passée avait plutôt donné l’image d’un réformiste œuvrant au rapprochement de la Moldavie vis-à-vis des standards européens, l’impression donnée par sa campagne n’est pas la même : ce sont au contraire les appels en direction de l’électorat pro-russe qui lui ont donné un avantage décisif dans l’élection. L’analyse des particularités du système politique moldave permet de tester l’hypothèse d’une « gauche poutinienne » que l’on pourrait également retrouver ailleurs en Europe.
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Illustration : Igor Dodon (source: flickr)