Transnistrie : la zone grise oubliée de l’Europe


La Transnistrie est un nom qui demeure aujourd’hui peu connu. Cependant cette petite région de quatre milles hectares peuplée d’environ 500 000 personnes est à l’origine d’un long conflit politique à deux heures de vol de Paris. Cet État auto-proclamé se trouve sur la rive gauche du fleuve Dniestr et fait la frontière entre la Moldavie et l’Ukraine.

A son origine, une guerre courte mais sanglante qui a emporté 15 000 vies en 1992. A la clé, une indépendance factuelle mais qui n’est actuellement reconnue par aucun État tiers. Même la Russie, influence déterminante dans la région, ne légitime pas administrativement son existence. S’il y a 25 ans évoquer la Transnistrie en tant qu’État était un acte de provocation majeur, le sujet est aujourd’hui discutable.

Anna Kosova analyse dans cet article la situation de la région séparatiste de Transnistrie. En raison des manquements aux droits humains, de la menace militaire ou bien des tensions entre Union européenne et Russie, les éléments ne manquent pas pour appeler à une médiatisation plus importante de ce conflit.

 

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(Illustration : Cérémonie de fin de cursus scolaire, Rybnitsa, Transnistrie. Crédit photo : Ramin Mazur)

Anna Kosova

Etudiante à Sciences Po Bordeaux, Anna Kosova est d'origine russe. Elle est passionnée par les relations internationales depuis son année de mobilité à Séoul, en Corée du Sud. Le trafic d'armes en Europe de l'Est constitue actuellement son sujet de recherche principal.